Mais cette pression, très masculine, concerne aussi la partenaire et ses besoins. Quels que soient les causes et les symptômes, il est une certitude : éviter le sujet aggrave tout. La meilleure stratégie ? Parler. Ensuite, on pourra identifier et résoudre. Encore faut-il utiliser les bons mots pour aider et s'aider. Et ne pas compter les secondes.
Cet article s'adresse donc aussi aux femmes. La relation sexuelle est d'abord une relation. Réalisée à deux, elle se nourrit du temps, de ses propres mécanismes, de mille critères. Seulement, on ne peut pas tout maîtriser. Rien ne se passe jamais « normalement ». Pas de manuel. C'est le sel de cette affaire.
Éjaculation précoce, éjaculation prématurée : de quoi parle-t-on ?
Aucune différence clinique entre les deux expressions. Dans les deux cas, ce problème se traduit par une perte de contrôle de l’éjaculation. On parle ici d'un trouble sexuel relativement fréquent qui survient lors des premières expériences sexuelles ou apparaît ultérieurement. Dans les deux cas, l'éjaculation précoce est vécue comme indésirable. Techniquement, il s’agit d'un orgasme moins de deux minutes après la pénétration (et parfois avant qu'elle ait lieu). La durée du rapport sexuel est limitée. Résultat ? Le moral est atteint.
Les causes sont multiples : une hypersensibilité du gland (d'où cette excitation excessive), des facteurs psychologiques ou des antécédents médicaux. Cependant, la peur de « mal faire » amplifie notoirement le phénomène et transforme un épisode isolé (que la fatigue ou le stress expliquait) en un trouble sexuel persistant.
Éjaculation précoce, quel impact psychologique ?
Au-delà d'une frustration qu'il est aisé de comprendre, la précocité peut donner lieu à une profonde anxiété, un sentiment d’échec et une baisse de confiance en soi. Il est à noter que, après plusieurs semaines, plusieurs mois, la partenaire, vit également cette dysfonction sexuelle comme un obstacle à l’épanouissement intime, voire à la relation de couple elle-même.
Le sujet doit impérativement être pris au sérieux. Évoquer la satisfaction sexuelle est toujours une question profonde. Derrière les plaisirs câlins, tout un terrain psychologique est à l'œuvre. C'est celui de la complicité, du bien-être, de l'exploration commune. C'est aussi, parfois, celui du stress ou des différentes formes de l'angoisse. Qui a dit qu'être un homme était facile ?
L'inquiétude avant le premier rapport
Ils se sont trouvés via un site de rencontre. Ils se fréquentent. Ils s'apprécient. Le désir se mêle à la complicité et il y a fort à parier que ce soir, le rapprochement sera physique. Or, le jeune homme craint de ne pas être à la hauteur. Il sait qu'il lui arrive de ne pas « tenir » longtemps, surtout lorsque sa partenaire lui plaît beaucoup. Que faire ? Faut-il prendre le risque de « tout gâcher » ? Est-ce que cette projection catastrophiste ne créera pas aussi une dysfonction érectile ? Voilà un cercle vicieux, qui est aussi un cercle de souffrance psychologique.
Mille idées se bousculent alors : le préservatif permettra-t-il, par la compression, de suffisamment désensibiliser le pénis ? Faut-il pratiquer la masturbation auparavant ? S'efforcer de choisir telle ou telle position sexuelle ? Travailler la technique start-stop en urgence ? Consulter un sexologue en ligne ? Toutes ces questions se posent à raison, mais ajoutent une charge mentale tout à fait défavorable. À quelques heures de vivre un beau moment, l'esprit s'agite en anticipations catastrophistes.
Quand la pratique sexuelle est durablement affectée
Lorsque l’éjaculation précoce se répète, la vie sexuelle du couple risque le schéma d’évitement ou les tensions. L’homme redoute le moment du rapport, et anticipe la perte de contrôle. Il n'est pas rare que cela entraîne une dysfonction érectile secondaire ou une baisse notable de l’envie sexuelle. De son côté, la partenaire peut vivre un sentiment d’oubli ou de frustration. On parle alors non seulement d’un trouble sexuel, mais aussi d’un déséquilibre affectif. Est-elle nécessairement insatisfaite ? Non. Ou, pour le dire différemment, le silence de son homme ou la baisse d'activité sexuelle produit plus de malaise que la performance sous les draps.
Le problème n’est pas que mécanique : il est souvent psychologique. Une mauvaise expérience, la pression du résultat ou le manque de temps pour créer un climat propice suffisent à alimenter l'état de mal-être. Encore une fois, il est impératif d'en parler explicitement. La cause n’est pas uniquement physiologique ; elle peut être liée à des facteurs émotionnels ou à une stimulation trop rapide. Peu à peu, la pénétration devient un enjeu, c'est-à-dire qu'elle n'est plus le moment de plaisir qu'il faudrait.
Heureusement, des solutions existent. Heureusement, les professionnels de santé sexuelle se multiplient.
Quels traitements pour l'éjaculation précoce ?
Pour traiter et retarder l’éjaculation, différentes stratégies existent :
Solutions | Inconvénients |
---|---|
Des techniques comportementales, comme la méthode du « stop and start », l'exercice de Kegel ou la respiration abdominale, pour réguler le temps de l’excitation et prolonger la stimulation. | Efficace, mais de façon très variable selon les individus, même si l'utilisation de ces techniques naturelles permet à certains d'éviter l'approche médicale dont ils préfèrent se détourner. |
La prise d’un traitement médicamenteux adapté (le Priligy, par exemple). Certains antidépresseurs, notamment les « inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine », peuvent retarder l'éjaculation. | Ils ne traitent pas la cause profonde du trouble et provoquent souvent des effets secondaires (nausées, baisse de libido, fatigue). |
Les accompagnements psychothérapeutiques avec approche sexologique pour réduire la tension émotionnelle. Certains thérapeutes recourent aussi à l'hypnose. | Il y faudra du temps, une implication constante et, surtout, une relation thérapeutique de qualité pour parvenir à s'ouvrir pleinement sur des sujets intimes. |
Les dispositifs agissant sur la sensibilité pénienne présentent des effets bénéfiques qui dispensent de la thérapie psychologique et des médicaments. | Il importe de choisir avec soin les produits, car le marché regorge de gels, sprays ou préservatifs désensibilisants dont la qualité est inégale. Certains provoquent des irritations, un engourdissement excessif ou altèrent le plaisir du partenaire. |
Ce dernier point est tout particulièrement défendu par Biocalma. La voie naturelle, respectueuse du corps et de la sensation, est celle que nous préconisons en priorité. Nos solutions visent à diminuer la sensibilité sans altérer le plaisir ni recourir à des traitements invasifs. La première prise en charge, c'est le désir actif de remédier à ce qui altère la qualité de vie.
L'huile CBD Optima, disponible selon différents dosages, agit en profondeur pour apaiser le système nerveux et favoriser un meilleur contrôle sexuel. Elle permet de réduire l'anxiété de performance tout en préservant la sensibilité naturelle du pénis.
Le lubrifiant retardant Hydrox, est un gel à base d’eau enrichi en actifs naturels qui aide à prolonger le rapport sans effet anesthésiant marqué. Il agit en douceur, s’applique facilement et respecte l’équilibre intime du couple.
Le gel retardant éjaculation Evo, quant à lui, combine une action ciblée sur la sensibilité du gland avec une texture agréable et discrète. Il s’utilise en massage quelques minutes avant le rapport, pour retarder l’éjaculation sans perturber les sensations de l'homme ni le confort de la partenaire.
Comment en parler à un professionnel ?
Quoi qu'il en soit, la consultation médicale d'un spécialiste est recommandée. Il ne s’agit pas seulement de « régler un problème », mais de comprendre ce qui survient, à quel moment, et pourquoi. Un médecin, un urologue ou un sexologue pourra poser des questions précises sur la fonction sexuelle, le temps de pénétration, le niveau de stimulation, ou encore les éventuelles raisons psychologiques sous-jacentes.
Le patient doit pouvoir exprimer sans gêne ses doutes, son ressenti, ses attentes. Il n’existe pas de mouvement ou de technique universelle, mais des soins et des écoutes adaptées à chaque situation. Le soutien psychologique suppose de la confiance. C'est une valeur fragile dont nous faisons grand cas.
Conclusion quant au traitement de l'éjaculation précoce
Exercices de respiration, pratique comportementale, habitudes de masturbation, etc. Il existe mille pistes à méditer. En soi, c'est une excellente nouvelle qui vaut autant pour l'homme et pour sa compagne. Reste à identifier la ou les causes pour améliorer cette gestion de l'anxiété et retarder l’éjaculation.
Le simple fait de consulter constitue un pas important. En sexualité, tout commence par un mot, un regard, un échange. Mais ne soyez pas seulement un « patient ». Soyez un acteur. La première étape consiste à apprendre son propre corps. À cet égard, l'anesthésique naturel (sans risque d'irritation ou de surdosage) est une voie recommandée. Contrairement au pénis, le désir est un muscle que tout homme peut apprendre à contrôler. À prendre en main. Il n'y a pas d'anomalie durable. Seulement des réglages à effectuer.
L'excitation sexuelle est belle, elle est bonne. Que le réflexe éjaculatoire soit un sommet dans l'acte sexuel. Ni plus ni moins.